Points clés de l’article :
- Le dollar soutenu par les rendements obligataires, les marchés attendent la BCE, la RBNZ et la banque du Canada
- EUR/CHF : Sous 1,0200, la pression baissière reste prédominante
Biais | Résistance | Support | Commentaire | |
Haussier | 97,3 | 84,54 | ||
Neutre | 0,766 | 0,7245 | ||
Baissier | 1,4945 | 1,4318 | ||
Baissier | 1,0402 | 0,978 | Résistance intermédiaire 1,0200 | |
Neutre | 0,854 | 0,8296 | Oblique baissière en résistance | |
Haussier | 137,5 | 133,2 | ||
Neutre | 1,123 | 1,076 | Doji | |
Haussier | 164,6 | 158,22 | ||
Baissier | 1,33 | 1,2845 | ||
Neutre | 0,7219 | 0,6729 | ||
Neutre | 0,9472 | 0,915 | Résistance intermédiaire 0,9375 | |
Neutre | 1,2957 | 1,245 | Rebond sur support | |
Haussier | 125,85 | 116,36 |
Le dollar soutenu par les rendements obligataires, les marchés attendent la BCE, la RBNZ zt la banque du Canada
Le dollar est toujours soutenu ce matin, aidé par la hausse inexorable des rendements américains, tandis que l'euro s'est maintenu, soulagé que l'extrême droite n'ait pas remporté le premier tour de l'élection présidentielle française.
C'est le yen japonais qui a subi le plus de dégagements, dépassant le niveau de 125 par dollar. Les investisseurs ont vu peu de raisons de sortir des anticipations contre le yen alors que la Banque du Japon maintient les rendements proches de zéro.
Les rendements du Trésor américain, en revanche, sont en hausse. Le rendement de référence à 10 ans a encore gagné sept points de base pour atteindre 2,77 % ce matin, alors que la Réserve fédérale se prépare à réduire ses avoirs et à augmenter fortement les taux d'intérêt.
La nervosité face aux retombées économiques de l'aggravation des restrictions pour lutter contre le COVID en Chine s'est également répercutée sur les marchés ce matin, avec une baisse des devises des matières premières ainsi que des actions chinoises.
Les rendements du Trésor à dix ans ont dépassé leur homologue chinois pour la première fois en douze ans et le yuan a baissé de 0,1 %.
L'euro a été l'un des principaux gagnants dans les échanges asiatiques. Le fait qu’Emmanuel Macron arrive en tête du premier tour de l’élection présidentielle rassure les investisseurs dans une zone fragilisée par la guerre en Ukraine. Une victoire de Le Pen pourrait envoyer des ondes de choc à travers la France et l'Europe d'une manière similaire au vote de la Grande-Bretagne en 2016 pour quitter l'Union européenne, et le soulagement du résultat du premier tour a rapidement été plafonné en attendant le second.
Les investisseurs se préparent maintenant à la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi.
La BCE a mis en balance la hausse des prix à la consommation et la pression exercée sur la croissance par la guerre en Ukraine. Elle devrait donner plus de détails sur la réduction progressive des achats d'actifs, mais pourrait ne pas donner d'indications explicites sur les hausses de taux.
Le rapport sur les prix à la consommation aux États-Unis, qui doit être publié demain, devrait faire état d'une inflation annuelle de 8,5 %, ce qui accentue la pression sur la Réserve fédérale pour qu'elle agisse de toute urgence.
Les réunions des banques centrales sont également prévues au Canada et en Nouvelle-Zélande mercredi, et les prix des swaps de taux d'intérêt indiquent que les opérateurs ont plus de 90 % de chances de voir chacune d'entre elles augmenter les taux de 50 points de base.
Cela pourrait rendre les deux monnaies vulnérables si une hausse des taux plus faible était décidée.
Enfin la livre était en baisse après les chiffres du PIB. L'économie britannique a progressé de 0,1 % en glissement mensuel en février 2022, ce qui constitue un net ralentissement par rapport à la croissance de 0,8 % enregistrée en janvier et est inférieur aux prévisions du marché qui tablaient sur une hausse de 0,3 %.
EUR/CHF : Sous 1,0200, la pression baissière reste prédominante
L’euro contre franc suisse a cassé la semaine dernière un support mineur à 1,0200 maintenant un biais baissier. Les moyennes mobiles à 13 et 34 périodes sont en effet descendantes. Le risque est donc de voir l’euro renouer avec la baisse et revenir vers la parité.
Un retour au-dessus des 1,0200, niveau qui correspond à un retracement Fibonacci de 38,2% et au passage de la moyenne mobile de très court terme, neutraliserait la pression négative. La résistance importante se situe toutefois sur 1,0400.
Evolution de l’euro contre franc suisse en données quotidiennes :
