Points clés de l’article :
- L’euro en légère baisse avec le conflit Ukrainien, le dollar en hausse après l’emploi
- EUR/CHF : Un support important à 1,0200
Biais | Résistance | Support | Commentaire | |
Haussier | 97,3 | 84,54 | ||
Haussier | 0,755 | 0,7245 | Test résistance | |
Baissier | 1,5357 | 1,4535 | ||
EUR/CHF | Neutre | 1,0402 | 0,978 | Support intermédiare 1,0194 |
Neutre | 0,854 | 0,8296 | Oblique baissière en résistance | |
Haussier | 137,5 | 133,2 | ||
Neutre | 1,123 | 1,0766 | ||
Haussier | 164,2 | 158,22 | ||
Baissier | 1,33 | 1,3 | ||
Haussier | 0,7219 | 0,6868 | ||
Neutre | 0,9472 | 0,915 | ||
Neutre | 1,2957 | 1,245 | Rebond sur support | |
Haussier | 125,85 | 116,36 |
L’euro en légère baisse avec le conflit Ukrainien, le dollar en hausse après l’emploi
Le dollar a enregistré des gains modérés vendredi, après que la vigueur du rapport sur les emplois du mois de mars aux États-Unis ait renforcé les attentes d'une augmentation de 50 points de base des taux d'intérêt de la Fed lors de la prochaine réunion du FOMC en mai. En outre, la hausse des rendements des T-notes vendredi a renforcé les différentiels de taux d'intérêt du dollar avec les devises majeures.
Les données économiques américaines de vendredi ont été mitigées pour le dollar. Du côté positif, le taux de chômage américain de mars a baissé de 0,2 pour atteindre son plus bas niveau en deux ans à 3,6 %, montrant un marché du travail plus fort que les attentes de 3,7 %. En outre, le salaire horaire moyen a augmenté de 5,6 % en glissement annuel en mars, ce qui est supérieur aux prévisions de 5,5 % en glissement annuel et représente la plus forte augmentation en 22 mois. Du côté négatif, les emplois non agricoles ont augmenté de +431 000 en mars, ce qui est plus faible que les attentes de +490 000, bien que les emplois en février aient été révisés à la hausse à +750 000 contre +678 000 précédemment rapportés. De plus, l'indice ISM manufacturier de mars a baissé de façon inattendue de 1,5 pour atteindre son plus bas niveau en un an et demi à 57,1, ce qui est plus faible que les attentes d'une augmentation à 59,0.
L'EUR/USD a baissé vendredi en raison de données économiques plus faibles que prévu dans la zone euro et de préoccupations concernant l'inflation. L'indice manufacturier S&P Global du mois de mars de la zone euro a été révisé à la baisse de -0,5 à 56,5, son plus bas niveau en 14 mois, contre 57,0 précédemment annoncé. Par ailleurs, l'IPC du mois de mars dans la zone euro a enregistré une hausse record de 7,5 % en glissement annuel, ce qui est supérieur aux prévisions de 6,7 % en glissement annuel.
En outre, l'absence de progrès dans les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine a pesé sur l'euro. L'Allemagne a déclaré dimanche que l'Occident accepterait d'imposer de nouvelles sanctions à la Russie dans les prochains jours, après que l'Ukraine ait accusé les forces russes de crimes de guerre. Il semble qu'il y ait un élan pour au moins discuter d'un embargo sur les importations d'énergie, qui s'accompagnerait probablement d'un prix douloureux puisque la Russie fournit environ 40 % des besoins en gaz de l'Europe. Des nouvelles négatives sur la guerre ou une nouvelle hausse des prix de l'énergie pourraient maintenir la pression sur l’euro.
Vendredi, les commentaires de l'économiste en chef de la BCE, M. Lane, ont aussi pesé sur l'euro lorsqu'il a déclaré : " si les perspectives d'inflation à moyen terme se maintiennent, la BCE envisagera de mettre fin aux achats d'actifs au troisième trimestre. Toutefois, si les perspectives se détériorent au point d'affaiblir les perspectives d'inflation, il faudra y réfléchir à nouveau."
L'USD/JPY a connu vendredi une hausse modérée. Un bond des rendements des T-notes vendredi a pesé sur le yen et poussé USD/JPY à la hausse, et une baisse de la confiance des entreprises japonaises a fait pression sur le yen. Les conditions des grandes entreprises manufacturières du Japon Tankan du T1 ont chuté de -3 à 14, la première détérioration depuis le T2 de 2020.
EUR/CHF : Un support important à 1,0200
L’EUR/CHF se situe dans une zone de neutralité au-dessus de 1,0200 et sous 1,0402 qui s’inscrit toutefois dans une tendance de moyen terme baissière.
Une rupture de la droite de support à 1,0200 relancerait la dynamique baissière de moyen terme avec un possible retour sur la parité. Les cours sont par ailleurs repassés sous les moyennes mobiles de court terme donnant des signes de fragilité.
Un chandelier haussier au-contact de la zone de support pourrait ramener les cours tester la borne haute. Le dépassement des 1,0400 pourrait ramener la paire vers la moyenne mobile à 200 périodes actuellement sur 1,0579.
Evolution de l’euro contre franc suisse en données quotidiennes :
