Points-clés de l’article :
- Le cours du S&P 500 pourrait inscrire une septième semaine consécutive de hausse, porté essentiellement par le retour du soutien de la FED.
- Cependant, le niveau de la volatilité implicite (mesuré par le VIX) n’a pas encore retrouvé son seuil d’avant « choc boursier ».
S&P 500 : graphique TradingView qui expose les bougies japonaises en données hebdomadaires :

Le du S&P 500 pourrait inscrire une septième semaine consécutive de hausse, porté par le retour du soutien de la FED
Le graphique ci-dessus propose une vue moyen terme du cours du S&P 500, encore l’indice de référence pour les actifs risqués de la finance internationale. La reprise haussière des actions américaines est verticale depuis la fin du mois de décembre dernier, avec une septième semaine consécutive de hausse qui se profile.
Sur le plan technique, le cours du S&P 500 progresse avec son momentum (ici le RSI) et présente une formation impulsive de creux de marché en V-bottom. A court terme cependant, une résistance à 2820 points devrait faire entrer le marché en retracement. C’est une conjonction de facteurs fondamentaux qui a permis aux marchés actions internationaux d’enchainer les semaines consécutives de hausse depuis la toute fin du mois de décembre dernier. Il y a deux socles fondamentaux principaux :
- Le premier d’ordre monétaire avec le nouveau ton « dovish » de la Réserve Fédérale (FED). La FED envisage d’aller au-delà du « verbe » en mettant progressivement un terme à la baisse de la taille de son bilan et voir à terme, redevenir acheteuse nette d’obligations américaines.
- Le second concerne la croissance économique mondiale à travers l’allure que pourrait prendre la dynamique du commerce mondial si la Chine et les Etats-Unis parvenaient à un accord commercial bilatéral avant le 1er mars. Sur ce sujet, il semble que le Président Trump soit disposé à accorder davantage de temps pour construire un accord solide sur le long terme.
VIX : graphique TradingView qui dévoile les bougies japonaises en données journalières :

Cependant, le niveau de la volatilité implicite (mesuré par le VIX) n’a pas encore retrouvé son seuil d’avant « choc boursier »
Ce « FED put » a permis une baisse du niveau de la volatilité implicite, sans pour autant retrouver les niveaux d’avant octobre 2018, mais le VIX, l’indice de la peur par excellence, est maintenant au contact de la zone d’avant crise, c’est-à-dire sous 15. Tant que l’indice de la peur ne bascule pas à nouveau durablement sous 15, alors le marché ne sera pas encore dans un schéma classique d’attrait pour le risque durable. Il s’agit probablement du baromètre de marché majeur à mettre sous surveillance ces toutes prochaines séances.