Points-clés de l’article sur le cours du pétrole WTI :
- La semaine sera cruciale avec le canal de Suez, l’OPEP+, le plan sur les infrastructures et le NFP
- Le support du WTI à 58,60$ est un pivot clé
La semaine sera cruciale avec le canal de Suez, l’OPEP+, le plan sur les infrastructures et le NFP
La semaine risque d’être particulièrement volatile pour les cours de pétrole. Les opérateurs de marché vont continuer de suivre l’évolution de la situation dans le canal de Suez, mais vont également surveiller la réunion de l’OPEP+ pendant laquelle le cartel et ses alliés vont peut-être chercher à prolonger le gel de production qui a déjà été prolongé d’un mois en mars.
Concernant les cours de pétrole, ils sont à court terme sous pression en raison du durcissement des restrictions sanitaires en Europe, qui fait craindre une diminution de la demande et de la croissance, et par les perspectives d’une réouverture rapide du canal de Suez après que les autorités ont annoncé cette nuit avoir remis à flot à 80% le porte-conteneurs géant Ever Green.
Outre l’évolution des restrictions sanitaires, du canal de Suez et la réunion de l’OPEP+ qui se tiendra jeudi, les opérateurs de marché vont surveiller le projet de loi sur les infrastructures de Joe Biden qui pourrait s’élever à 4 000 milliards de dollars. Le rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis composé du fameux NFP sera également scruté par les marchés.
Le support du WTI à 58,60$ est un pivot clé
Graphique journalier du cours du pétrole WTI réalisésur TradingView :

Sur le plan de l’analyse technique, les perspectives des cours de pétrole sont mitigées à court terme.
Les perspectives dépendent du support à 58,60$. Elles sont haussières tant que le WTI évolue au-dessus tandis qu’un repli en dessous formerait une figure de retournement en « tête et épaules » qui ouvrirait la voie à un retour à 50$.
La décision de l’OPEP+ sur le gel de la production devrait avoir un impact particulièrement important, car aucune décision n’a déjà été intégrée dans les prix. Les doutes planent sur la possible évolution du gel de production, car les Russes seraient motivés à rouvrir les vannes tandis que les Saoudiens préféreraient attendre que la crise économique et sanitaire passe.