Points-clés de l’article sur le pétrole :
- Les cours de pétrole reviennent tester une oblique baissière majeure
- La situation sanitaire au premier trimestre sera cruciale pour les cours de pétrole
Les cours de pétrole reviennent tester une oblique baissière majeure
Les gels de productions de l’OPEP+ et l’optimisme porté sur la reprise économique grâce aux vaccins et aux plans de relance ont permis aux cours de pétrole de nettement progresser ces dernières semaines.
Depuis début novembre, les cours du Brent et du WTI s’adjugent 50%, mais ils pourraient désormais marquer le pas alors qu’ils reviennent tester des obliques baissières de long terme. En effet, les deux barils reviennent tester leur oblique baissière qui passe par les sommets de 2018 et de 2020. C’est un niveau de prix technique qui pourrait susciter des prises de bénéfice de la part des investisseurs.
Graphiqueshebdomadairesdes cours du Brent et du WTI réalisés sur TradingView :

La situation sanitaire au premier trimestre sera cruciale pour les cours de pétrole
L’évolution de la situation sanitaire, et plus particulièrement des restrictions sanitaires, sera vraisemblablement cruciale pour l’orientation des cours de pétrole ces prochains mois. La saison hivernale dans l’hémisphère nord pourrait contraindre les plus grands importateurs (Etats-Unis, Europe et Chine) à durcir davantage leurs restrictions sanitaires, ce qui impacterait inévitablement la demande de pétrole sur le court terme.
Techniquement, l’oblique baissière du WTI et du Brent sera déterminante. Un franchissement de cette oblique serait un signal haussier majeur qui ouvrirait la voie à un retour de ces deux barils de pétrole à leur oblique baissière qui passe par les plus hauts historiques (2007, 2012 et 2014), soit à environ 70$ le baril Brent et 60$ le baril WTI.
Graphiquesmensuelsdes cours du Brent et du WTI réalisés sur TradingView :

A plus long terme, c’est le rythme des campagnes de vaccination à travers le monde qui sera le plus déterminant. Plus rapidement l’immunité collective sera atteinte (estimée à 60% de la population vaccinée), plus rapidement les économies pourront sortir définitivement de cette crise.
Pour le moment, seulement 0,38% de la population mondiale a au moins reçu une première dose de vaccin (il en faut deux pour être vacciné).


