Points clés de l’article :
- La demande de pétrole pourrait être impactée par les nouvelles mesures de restrictions
- La tendance haussière n’est pas encore remise en cause
La demande de pétrole pourrait être impactée par les nouvelles mesures de restrictions
L'émergence d’une variante de la souche du coronavirus en Grande-Bretagne a entrainé une forte volatilité ce matin sur l’ensemble des marchés financiers. Malgré les nouvelles positives récentes concernant le lancement de vaccins et les plans de relance, les experts avertissent qu'il est peu probable que le virus soit éliminé de sitôt. Plus de 16 millions de Britanniques sont désormais obligés de rester chez eux car un verrouillage complet est entré en vigueur à Londres et dans le sud-est de l'Angleterre. La fermeture des frontières avec plusieurs pays a aussi cloué au sol le Traffic aérien ce qui met en péril la reprise de la demande de pétrole.
"La mutation du virus britannique fait craindre que l'hypothèse centrale de reprise économique de toutes les prévisions et opinions de l'année prochaine ne se révèle en fait erronée", a déclaré Christoph Rieger, responsable de la stratégie des taux fixes à la Commerzbank AG. "C'est une pensée assez effrayante en effet".
Pour le pétrole, la crainte d'une destruction de la demande pourrait être exagérée, mais il est trop tôt pour le dire.
La tendance haussière n’est pas encore remise en cause
Le baisse des cours du brut ce matin a enrayé la hausse des cours en vigueur depuis début Novembre. La chute s’est arrêtée à 4627 points à proximité du support à 4587 points qui a permis une reprise des prix. Si la clôture intervenait sur les niveaux actuels, elle se ferait au-dessus de la moyenne mobile à 13 périodes et la séance ne constituerait qu’une respiration légitime vu le RSI en surachat.
La tendance de moyen terme reste haussière. Une cassure des 4587 points donnerait le signal d’une correction plus profonde vers 4384.
Evolution du CFD pétrole WTI en données quotidiennes :
