Bien qu’il ait clôturé ce vendredi une quatrième semaine de hausse consécutive, le pétrole demeure fragile. Porté par les moyens mis en œuvre par l’organisation OPEP afin de réduire la production de pétrole, le baril de WTI semble résilient, ne validant pas – selon l’analyse technique – une remontée entamée durant l’été. Pour rappel, certains représentants de l’OPEP ont récemment laissé entendre qu’un prolongement de l’accord de plafonnement de production de pétrole pourrait être voté lors de la prochaine réunion semi-annuelle qui aura lieu en novembre prochain à Vienne. Notons par ailleurs que l’évolution hebdomadaire des stocks de pétrole aux Etats-Unis, selon de Département de l’Energie américain, ne semble plus impacter le WTI. Ce phénomène s’est une nouvelle fois fait remarquer la semaine passée. Le déstockage inattendu de 1,846 million baril de pétrole brut n’a en effet pas empêché le WTI de terminer sur une note négative.
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Du point de vue de l’analyse technique, le cours du baril de WTI n’est pas parvenu à valider sa remarquable performance du mois dernier. Le WTI a en effet échoué sous sa droite de tendance baissière initiée au mois de mai 2015, après avoir formé deux dojis, bougies d’indécision, consécutifs. Le risque est ainsi baissier sous cette résistance oblique, bien qu’un support à 51,50$ prenne forme. En l’absence de break-out, un retour sur la cible à 50$ me parait envisageable.
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Baril de WTI en données journalières en bougies japonaises

Graphique préparé par Yoav Nizard