Points-clés de l’article :
- L’analyse technique délivre les premiers signaux de fin de cycle de rebond pour les actions américaines depuis une année.
- Le marché actions européen vient de boucler la boucle en atteignant ses sommets d’avant la correction de 40% de mars 2020.
Indice Russel 2000 – plateforme TradingView

L’analyse technique délivre les premiers signaux de fin de cycle de rebond pour les actions américaines depuis une année
Il aura donc fallu près d’une année pour que les actions européennes reviennent à la case départ, alors que les indices US l’ont fait depuis le mois d’août dernier selon la mesure de l’indice SP500. 68% de rebond en 12 mois pour le cac 40 ont été nécessaire pour effacer 45% de baisse en 1 mois seulement à l’époque.
Les indices boursiers européens sont entrés dans une phase de rattrapage sur Wall Street depuis le mois de novembre dernier et l’annonce des premiers vaccins anti-Covid. Une rotation sectorielle efficace a permis le retour en hausse des actions les plus cycliques, les valeurs financières, le tourisme, l’automobile et même les compagnies aériennes ! Tout ceci sur fond de reflation des matières premières pro-cycliques et de remontée des taux obligataires souverains de long terme.
Graphique du cours du cours du cac 40 en bougies japonaises hebdomadaires

Le marché actions européen vient de boucler la boucle en atteignant ses sommets d’avant la correction de 40% de mars 2020
En définitive, les actions européennes sont revenues au niveau d’avant crise, très en avance sur l’économie réelle, toujours de 5% inférieur à son niveau de janvier 2020 selon l’agrégat du PIB pour la France. Le benchmark européen, le contrat future EuroStoxx 50 teste maintenant la résistance majeure des 3860 points, une des raisons de la baisse du vendredi des 4 sorcières.
Pour le CAC 40, c’est la résistance technique des 6100 points (sur le contrat future) qui représente ce retour au niveau d’avant crise et le marché l’a atteint cette semaine. Les actions les plus cycliques de l’indice parisien ont permis de revenir à ce niveau, certes grâce à la reprise économique, mais surtout grâce à l’action combinée des politique monétaire et budgétaire expansionnistes. Est-il maintenant justifié d’aller plus haut dans l’immédiat ? La réponse n’est pas évidente, Wall Street l’a déjà fait, mais il est impératif que les tensions se calment sur les taux obligataires à long terme pour envisager ce scénario pour les indices européens. La pause pourrait durer quelques séances.