Points-clés de l’article :
- Après une année de rebond et une phase récente de surperformance sur Wall Street, les actions européennes ont effacé l’impact du choc boursier du Covid de mars 2020.
- Les fondamentaux justifient-ils que le marché puisse dépasser cette forte résistance atteinte ?
Contrat future EuroStoxx 50 – plateforme TradingView

Après une année de rebond et une phase récente de surperformance sur Wall Street, les actions européennes ont effacé l’impact du choc boursier du Covid de mars 2020
Il aura donc fallu près d’une année pour que les actions européennes reviennent à la case départ, alors que les indices US l’ont fait depuis le mois d’août dernier. 72% de rebond en 12 mois ont été nécessaire pour effacer 45% de baisse en 1 mois seulement à l’époque.
Les indices boursiers européens sont entrés dans une phase de rattrapage sur Wall Street depuis le mois de novembre dernier et l’annonce des premiers vaccins anti-Covid. Une rotation sectorielle efficace a permis le retour des actions les plus cycliques, les valeurs financières, le tourisme, l’automobile et même les compagnies aériennes !
En définitive, les actions européennes sont revenues au niveau d’avant crise, très nettement en avance sur l’économie réelle, toujours de 5% inférieur à son niveau de janvier 2020 selon l’agrégat du PIB.
Le marché devrait marquer une pause alors que le contrat future EuroStoxx 50 teste maintenant la résistance majeure des 3860 points.
Cours du CAC 40 en bougies japonaises hebdomadaires - source TradingView

Les fondamentaux justifient-ils que le marché puisse dépasser cette forte résistance atteinte ?
Pour le cac 40, c’est la résistance technique des 6130 points qui représente ce retour au niveau d’avant crise et le marché y est presque. Les actions les plus cycliques de l’indice parisien ont permis de revenir à ce niveau, certes grâce à la reprise économique, mais surtout grâce à l’action combinée des politique monétaire et budgétaire expansionnistes. Est-il maintenant justifié d’aller plus dans l’immédiat ? La réponse n’est pas évidente, Wall Street l’a déjà fait, mais il est impératif que les tensions se calment sur les taux obligataires à long terme pour envisager ce scénario.

