Points-clés de l’article sur l’EUR/CHF :
- L’euro rebondit en bas de son canal haussier
- La tendance est haussière en l’absence de sortie par le bas du canal
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L’euro rebondit en bas de son canal haussier
Après une semaine de repli des actifs risqués au profit des devises refuges, est-ce le moment de revenir sur les devises risquées ? C’est ce dont l’analyse technique des paires majeures me laisse à penser.
En effet, dans mon article sur les paires en yens publié vendredi, j’attirais l’attention sur le rapprochement des paires en yens sur des supports majeurs. Il en était de même sur les paires en francs. L’EUR/CHF est revenu en bas de son canal baissier dans lequel il évolue depuis la panique des investisseurs en août dernier lorsque le marché obligataire s’est emballé après l’inversion de la courbe des taux.
Graphique journalier de l’EUR/CHF réalisé sur la plateforme ProRealTime :

Comme nous pouvons le constater ci-dessus, l’EUR/CHF a rebondi en bas de son canal haussier vendredi. Mes perspectives sont haussières compte tenu du fait que les paires en yens sont également sur supports. Le récent sommet à 1,1058 sera la première résistance majeure à surveiller avant le haut du canal.
La tendance est haussière en l’absence de sortie par le bas du canal
Bien que la tendance de long terme soit toujours baissière (moyenne mobile à 200 jours baissière), les acheteurs devraient être soutenus par le dynamique haussière de court/moyen terme matérialisée par la moyenne mobile à 50 jours.
En cas de retournement baissier et de sortie par le bas du canal, les perspectives haussières seraient grandement fragilisées. Mais ce n’est qu’en cas de nouveau plus bas annuel, c’est-à-dire franchissement du support à 1,08, que les perspectives baissières prendraient le dessus. En effet, même si l’EUR/CHF sort par le bas de son canal, les opérateurs de marché sont plutôt en appétit au risque (remontée des actions, baisse des obligations).
Cette semaine, les publications des mises en chantier et permis de construire aux Etats-Unis mardi et des PMI en Europe et aux Etats-Unis vendredi sont les évènements les plus susceptibles de créer de la volatilité sur les marchés.