- L’appétit pour le risque domine grâce aux discussions entre les États-Unis et la Chine
- Une fenêtre s’ouvre pour un important repli du yen

L’appétit pour le risque domine grâce aux discussions entre les États-Unis et la Chine
La réaction du marché concernant la possibilité d’une guerre commerciale pourrait être disproportionnée. C’est en tout cas ce que de plus en plus de titres indiquent depuis le début de la semaine. La faute peut être au Wall Street Journal qui a temporisé le sell-off sur les marchés en indiquant que le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin et le vice-premier ministre chinois chargé de la politique économique, Liu He, se seraient engagés à trouver un accord afin de réduire le déficit commercial.
Le gouvernement américain aurait demandé l’arrêt des taxes sur les voitures américaines taxées par Pékin ainsi qu’une ouverture de son système financier aux étrangers. La Chine a déjà proposé hier d'acheter plus de semi-conducteurs américains pour réduire l'excédent commercial.
Le ton semble donc beaucoup moins menaçant d’après les informations disponibles et bien que celles-ci ne soient que potentielles, elles semblent réduire les craintes des investisseurs, faisant ainsi replier les valeurs de diversification/refuge tel que l’or ou le yen, au bénéfice des valeurs risquées qui sont davantage recherchées à l’image du S&P 500 qui a inscrit sa meilleure performance depuis août 2015 (mais qui n’est ni plus ni moins que la correction de la séance de vendredi).
Une fenêtre s’ouvre pour un important repli du yen
Les discussions entre Pékin et Washington semblent à court terme satisfaire le marché, ce qui (pour le moment) permet aux marchés de corriger une partie de leur perte de la semaine dernière.
À l'inverse, le Yen Index commence à nouveau à reculer après une hausse linéaire depuis le mois de février et teste pour la seconde fois sa moyenne mobile à 20 séances, qui en cas de dépassement, signalerait serait un signal vendeur du yen sur du court terme.
Graphique journalier du Yen Index réalisé sur la plateforme ProRealTime

Il sera donc nécessaire d’attendre un franchissement de cette moyenne mobile pour shorter le yen. L’euro et la livre sterling pourraient être les devises les plus intéressantes à opposer au yen, car elles sont depuis l’année dernière dans des solides tendances haussières. En cas de signal vendeur sur le yen index, l’EUR/JPY pourrait progresser jusqu’à 132,68 puis 135 et le GBP/JPY jusqu’à 152 puis 155.
L’USD/JPY devrait quant à lui consolider autour de 105, car la baisse du billet vert depuis la dernière réunion du FOMC annulerait la tendance baissière du yen.
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