Points-clés de l’article sur le cours de l’EUR/USD :
- L’euro profite de l’apaisement des tensions commerciales pour rebondir
- L’euro revient tester une double résistance
- Une sortie par le haut du biseau ouvrirait la voie à 1,1815$
L’euro profite de l’apaisement des tensions commerciales pour rebondir
Les investisseurs semblent revenir des fêtes avec de l’optimisme. Les devises refuges sous-performent les majeures lors de ce dernier jour de la semaine. Le DXY est en baisse de 0,27% grâce au rebond de l’euro et de la livre sterling.
Ce rebond de l’euro peut s’expliquer par le regain d’appétit au risque des investisseurs après que la Chine a déclaré qu'elle était en pourparlers avec les États-Unis au sujet de la cérémonie de signature officielle de leur accord commercial de phase un. De plus, les données ont montré que la Chine a importé des États-Unis une commande record de 2,6 millions de tonnes de soja en novembre.
L’euro revient tester une double résistance
Le cours de l’EUR/USD bondit ce matin et revient tester une zone de résistance majeure qui n’a pas été dépassé depuis cet été : sa moyenne mobile à 200 jours.
En plus de cette moyenne mobile, l’oblique baissière du biseau descendant en place depuis l’année dernière est à nouveau en train d’être testée.
Graphique journalier du cours de l’EUR/USD sur TradingView

Analyse cours de l’EUR/USD
Une sortie par le haut du biseau ouvrirait la voie à 1,1815$
A court terme, le sommet d’octobre à 1,1183 sera la prochaine résistance à surveiller en cas de franchissement de l’oblique baissière et de la moyenne mobile à 200 jours.
Un franchissement de cette résistance formerait un triangle ascendant qui donnerait un objectif haussier jusqu’à 1,1491$, mais le sommet de juin à 1,1412 sera une résistance intermédiaire à surveiller.
Une sortie par le haut du biseau serait un signal haussier de long terme qui ouvrirait la voie à un retour de l’euro à son plus haut du biseau à 1,1815$ et serait un nouveau signal positif en faveur d’une reprise de l’économie mondiale. Les autres devises « risquées » telles que le dollar australien, le dollar néo-zélandais et le dollar canadien ont commencé à émettre des signaux bullish qui soutiennent ce scénario.