Le DXY continue de faire pression sur le cours de l’EUR/USD, qui depuis 3 semaines le prive d’atteindre les 1.20. En effet, depuis que le dollar index a atteint son support de long terme à 92.5/93 points, l’euro est sous pression au vu de leur corrélation parfaitement négative. Difficile donc d'imaginer le cours de l’EUR/USD d’atteindre les 1,20$ sans la cassure du support de long terme du DXY.
Néanmoins, l’indice ZEW mesurant le climat économique en Allemagne et dans l’ensemble de la zone euro pourrait réorienter les flux vers la monnaie unique au lieu du dollar qui progresse ce matin de 0,25%.
Le climat économique en Allemagne attendu à 11h est prévu en légère baisse au mois d’août comparé au mois de juillet (15 vs 17,5 points), ce qui donc ce cas, accentuerait la baisse de l’EUR/USD.
En intraday, l’analyse technique montre deux niveaux de supports et résistances à court terme. Le support se situant à 1,1662$ et la résistance à 1,1838$ pourraient contenir la publication du sentiment des investisseurs et des analystes ce matin.
Il faudra néanmoins prévoir une fourchette plus large pour contenir la volatilité lors des discours de Mario Draghi qui auront lieu demain en Allemagne à 09h00 et le second, vendredi à 21h00 CEST pour le symposium de la conférence de Jackson Hole.
Découvrez nos prévisions du trimestre en cours pour l’euro et le dollar dans nos guides prévisionnels.
À moyen terme, la sauvegarde du support du DXY à 92,5/93 points devrait empêcher l’euro de progresser jusqu’à 1,20$. Techniquement, le cours de l’EUR/USD indique donc un potentiel baissier plus important, qui pourrait avoir lieu jusqu’à 1,15$, d’autant plus que ce scénario-là satisferait la banque centrale européenne qui voit l’impact de ses mesures ralenties par la spéculation des investisseurs quant à un resserrement de la politique monétaire.

Graphique 4 heures de l’EUR/USD réalisé sur la plateforme ProRealTime
En manque d’idée de trading ? Rejoignez-moi tous les matins à 09h00 pour un point de marché complet sur les marchés boursiers.
Suivez-moi sur Twitter : @ValentinAufrand