Le bilan est plutôt neutre pour le cours du pétrole brut cette semaine. La synergie de la semaine dernière a permis au début de la semaine de dépasser pendant une journée le seuil des 50$, niveau de prix où les investisseurs ont rapidement prix des bénéfices et qui semblent se faire de plus en plus bas.
Le rebond sur le support à 48,16$ fût suggéré mercredi par le déstockage de pétrole et d’essence aux États-Unis depuis la semaine dernière, ce qui fait de ce niveau de support, un seuil exploitable sur du court terme. Les dernières attentions de la semaine seront portées sur le nombre de forage aux États-Unis qui sera annoncé par Baker Hughes à 19h00 CEST. Pour rappel, c’est la hausse de nombre de forages qui fait pression sur les cours de pétrole et qui pourraient à terme, compenser les efforts de l’OPEP.
Le nombre de puits de pétrole sur le territoire américain a plus que doublé en un an, il y en avait 381, ils étaient la semaine dernière 766. Une publication supérieure à ce chiffre pourrait donc continuer de faire pression sur le cours du pétrole et rendre les vendeurs de nouveau majoritaire. Dans le cas contraire, une diminution ou un nombre inchangé soutiendrait le pétrole jusqu’à 50$.
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Techniquement, le cours de pétrole reste inscrit dans une tendance de court terme haussière, en évoluant au-dessus de ses moyennes à 20 et 50 jours et la présence du RSI au-dessus de 50. Cependant, aucun dépassement durable des 50$ n’est à mon goût à prévoir pour les raisons fondamentales citées ci-dessus. Une cassure de 50 du RSI journalier permettrait d’envisager des positions vendeuses sur le cours du baril WTI pour viser le seuil psychologique à 45$ dans un premier temps.

Graphique journalier du WTI réalisé sur la plateforme TradingView
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