L’Administration de l’Information sur l’Énergie a publié cette après-midi un déstockage de 7,564 millions de barils depuis la semaine dernière. Cette publication marque la deuxième semaine consécutive de déstockage (4ème si on ne prend pas en compte le restockage de 0,113 Mb le 28 juin). Ce déstockage, qui n’a jamais été aussi important depuis septembre 2016, a permis au pétrole s’apprécier de 0,90%, mais a très rapidement corrigé à la baisse. Il semblerait que la réduction des stocks aux États-Unis ne suffit plus pour soutenir le cours du pétrole brut. La constante que surveillent dorénavant les investisseurs semble être le nombre de puits de pétrole aux États-Unis, qui depuis l’élection de Donald Trump a augmenté de 69%, et revient à des montants plus importants qu’avant l’accord de Paris sur le climat.
Techniquement, le cours de pétrole évolue toujours dans un canal descendant depuis le mois de mars, illustrant ainsi la tendance baissière du WTI. La clôture du mois de juin a marqué le 4ème mois consécutif de baisse de l’or noir, qui s’est déprécié de plus de 21% depuis son plus haut annuel. Le RSI journalier semble échouer à casser la zone de neutralité du RSI, signalant ainsi d’une possible ré-accélération du momentum baissier ces prochains jours.
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À court terme, le pétrole trouvera un premier support à 44,83-44$. Cette zone symbolisant les 38,20% de retracement de la tendance haussière de 2016. Mon biais est baissier jusqu’à 42$ puis jusqu’au seuil psychologique des 40$ qu’il pourrait rejoindre dans les prochaines semaines. Car l’accélération du nombre de forage aux États-Unis donne un sentiment d’excès d’offre sur le marché, rendant ainsi les efforts de l’OPEP inefficaces.

Graphique 4 heures du pétrole réalisé sur la plateforme TradingView
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