En dépit d’un rebond effectué en fin de semaine passée, la paire EUR/USD reste fragilisée par la vigueur d’un dollar soutenu par les gouverneurs de la Réserve Fédérale. Après Janet Yellen la semaine passée puis William Dudley, c’est au tour de Charles Evans de préparer le marché à une éventuelle troisième hausse de taux par la Réserve Fédérale cette année. Le gouverneur de la Fed de Chicago a en effet provoqué une réaction baissière du taux de change EUR/USD après avoir indiqué que la banque centrale réfléchirait sur la nécessité ou non d’une nouvelle mesure visant à resserrer sa politique monétaire au mois de décembre, insistant en outre sur son optimisme quant à une accélération de l’inflation aux Etats-Unis. Le marché, qui semble croire à un tel scénario, renforce ses spéculations et favorise de ce fait le cours du dollar américain.
Notons par ailleurs que l’euro n’est en rien responsable du repli de l’EUR/USD. La monnaie unique reste bien orienté face à un panier d’autres devises, bien que Mario Draghi ait assuré, après l’intervention de la BCE, qu’un tour de vis monétaire n’était pas à l’ordre du jour.
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Sur le plan de l’analyse technique, ma stratégie évoquée hier ne prend pas forme. Le taux de change EUR/USD a clôturé la séance de mardi sous le support à 1,1140$ relançant un risque baissier. Le marché pourrait par ailleurs être amené à tester ce mercredi la ligne de cou d’une potentielle configuration en épaule-tête-épaule située à 1,1108$. En cas de cassure, le cours pourrait, selon l’objectif théorique de l’analyse technique, rejoindre le seuil à 1,0932$.
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Taux de change EUR/USD en données journalières en bougies japonaises

Graphique préparé par Yoav Nizard