Il en faut de plus en plus pour surprendre positivement l’indice français et le pousser vers de nouveaux plus haut…un euro qui marque un nouveau plus bas de 13 mois face au dollar, sous 1.0600 ne semble, pour l’instant, pas suffisant pour le stimuler. Ni même un excellent chiffre des commandes de biens durables US (octobre) à +4.8% alors que le consensus tablait sur « seulement » +1.7%...ni même de bons PMI en zone euro ce matin (services, manufacturier ou composite).
Pour l’instant, rien ne semble stimuler l’appétit des investisseurs pour l’indice français ou son homologue allemand. Le redressement rapide des taux souverains en zone euro est évoqué comme possible facteur de risque pesant sur les indices et les bancaires…mais lorsque les taux s’enfonçaient en territoire négatif, on brandissait le même risque pour les banques. Difficile donc de conclure que ce sont les taux qui inquiètent les marchés. Peut-être plus la proximité du référendum italien et les risques qu’il représente pour la stabilité politique et l’unité de la zone euro…
A ce stade on ne peut pas conclure à un échec de la stratégie haussière (breakout) dans la mesure où les cours continuent d’évoluer dans le range formé après l’élection US. Il faudrait que l’indice bascule sous ses MME50/100 daily, sous le support oblique septembre/octobre et vienne clôturer (en daily) sous le Fibonacci 38.20% pour invalider la stratégie haussière en direction de 4750 points.
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