Points clés de l’article :
- Faits marquants : Les banquiers centraux confirment leur politique accommodante
- La devise du jour : EUR/USD : Une oblique baissière à franchir pour reprendre sa hausse
Tableau des devises-Horizon de temps : Quotidien
Biais | Résistance | Support | Commentaire | |
Haussier | 80,95 | 78,8 | Reprise haussière/ Test résistance | |
Neutre | 0,7814 | 0,7565 | Reprise haussière/ Test oblique baissière | |
Baissier | 1,604 | 1,56 | Test support/Obj 1,5350 | |
Neutre | 1,0877 | 1,0739 | ||
Baissier | 0,93 | 0,862 | Obj 0,8500 | |
Neutre | 127,5 | 125,15 | ||
Neutre | 1,255 | 1,192 | Test oblique baissière | |
Haussier | 145 | 142,7 | RSI en surachat | |
Haussier | 1,4385 | 1,35 | Oblique haussière en support-Obj 1,3880 | |
Neutre | 0,725 | 0,7 | Test résistance | |
Baissier | 0,9095 | 0,892 | ||
Neutre | 105,7 | 103,35 | MM34 en soutien |


Faits marquants : Les banquiers centraux confirment leur politique accommodante
Le dollar américain est resté stable hier contre la plupart des principales devises, apparemment sans être affecté par les données d'inflation plus faibles et les commentaires accommodants du président de la Fed, Jérôme Powell. Avec des actions atteignant des records, l'administration Biden progressant dans la finalisation de l'accord de relance et un plus grand nombre d'Américains se faisant vacciner, certains présidents de la Fed ont parlé d'une réduction progressive de leur programme d’achats d’actifs..
Toutefois, M. Powell a jeté le doute sur ce scénario en déclarant qu'ils ne resserreraient pas leur politique en réponse à des données solides sur le travail, car le marché du travail est encore très loin de revenir à des niveaux élevés. En fait, il demande que les taux restent au niveau actuel proche de zéro jusqu'à ce que l'économie atteigne un niveau d'emploi maximum et que l'inflation atteigne 2 %.
L'indice des prix à la consommation de janvier a augmenté de +1,4 % en glissement annuel, ce qui est plus faible que les prévisions de +1,5 % et le rythme d'augmentation le plus lent depuis 7 mois.
La gouverneure de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, ne voit pas non plus la montée de l'inflation comme une préoccupation. Elle a déclaré que l'inflation ne convergeait pas vers son objectif à moyen terme, ce qui indique qu'elle souhaite maintenir une politique accommodante. C'est léger changement de ton, lorsque la banque européenne avait suggéré qu'ils n'auraient peut-être pas besoin d'utiliser la totalité de l'enveloppe du PEPP si les conditions de financement restaient favorables.
La devise la plus performante aujourd'hui est la livre sterling. Le gouverneur de la Banque d'Angleterre, M. Bailey, n'a pas abordé la politique monétaire dans son discours, choisissant plutôt d'exhorter l'Union européenne à accorder au secteur des services financiers un accès au marché pour la compensation des titres. La livre sterling a surpassé l'euro depuis le début de l'année et continue de le faire alors que le pays va de l'avant avec la vaccination.
La devise du jour : EUR/USD : Une oblique baissière à franchir pour reprendre sa hausse
L’euro a donc rebondi sur un retracement Fibonacci de 50% sous 1,2000 après une phase de consolidation et s’attaque maintenant à une oblique baissière. Le petit doji d’hier marque un hésitation à poursuivre sans être vraiment un chandelier de retournement. L’euro doit dons franchir cette oblique pour confirmer que la correction est bien terminée et pouvoir progresser vers les plus hauts de janvier à 1,2350 et viser ensuite les 1,2500.
Par contre, un chandelier négatif aujourd’hui avec une clôture sous les moyennes mobiles à 13 et 34 périodes serait le signe d’une poursuite de la correction vers la droite de polarité à 1,1920 ou un retracement de 61,8% à 1,1890.
Evolution de l’euro contre dollar en données quotidiennes :
