Êtes-vous nouveaux en matière de trading sur le NZD/USD ? Notre guide des débutants est là pour vous aider
Le dollar néo-zélandais continue de marquer un recul net par rapport aux points hauts de 2017 contre son plus grand frère des États-Unis.
Alors qu'il existe de solides raisons fondamentales pour acheter le kiwi, qui, selon moi, pourrait se révéler plus importantes avec le temps, le moment n'est probablement pas opportun pour commencer à combattre cette tendance.
On peut citer trois raisons pour expliquer ce point de vue.
La première est l'approche du symposium de la banque centrale de Jackson Hole. Sous l'égide de la Banque fédérale de réserve de Kansas City, ce conclave annuel du Wyoming est devenu le Woodstock de la banque centrale. Il semble très probable que la Présidente de la Fed Janet Yellen soit la vedette de 2017. Si elle adopte l'attitude auquel le marché s'attend de plus en plus et rend encore plus probable l'éventualité d'une autre hausse de taux cette année, le dollar américain pourrait en être globalement stimulé. Bien évidemment, toujours en supposant que la tension des deux côtés de la frontière entre la Corée du Sud et du Nord continue de baisser et que cet appétit général pour le risque se maintient haut.
Puis, vient l'économie de la Nouvelle-Zélande en elle-même. Les plus récents chiffres commerciaux pourraient avoir été étourdissants, avec un surplus rare enregistré. Cependant, le configuration générale semble plus sombre et le gouvernement à revu à la baisse les prévisions de croissance, ce qui laisse entendre qu'il perçoit peu de chance de hausse de taux et le support de devise que cette hausse pourrait entraîner.
Un autre problème qui se pose aux haussiers du kiwi reste la banque centrale même de la devise. En effet, elle s'est récemment inquiétée une fois de plus des éventuelles conséquences néfastes d'une force et est allée jusqu'à rappeler aux investisseurs que l'intervention dans les marchés demeure une option si les haussiers du dollar néo-zélandais poussent trop loin. N'oubliez pas que le pic annuel d'août du NZD/USD représente également le plus haut de la paire depuis mai 2015.
Bien évidemment, comme je l'ai dit au début, il existe de solides raisons d'aimer le kiwi. Même malgré le fait que le taux de base touche son plus bas record de 1,75 %, le devise offre un avantage en termes de rendement par rapport au dollar américain. Et contrairement à son cousin d'Australie, elle continuera à le faire même après une autre hausse du taux américain. Elle garantit également la sécurité d'une cote de crédit élevée. La NZ est “triple A” chez Moody’s et “AA+” à la notation de Fitch et de Standard & Poor’s. Si l'économie régionale continue son essor (regardez les chiffres de l'indice des directeurs d'achat de la semaine prochaine), il ne sera pas déraisonnable de prévoir aussi le redressement le l'économie de la Nouvelle-Zélande. Si tel est le cas, le dollar néo-zélandais suivra son évolution, que la Banque de réserve le veuille ou non.
Cependant, pour le moment, nous opterons pour la voie de la moindre résistance. Il s'agit de la voie vers le bas.
